La perle noire

La porte de la taverne s'ouvre, laissant percevoir l'extérieur et son ciel pluvieux.

Une femme entre dans la salle principale soutenant le regard des différents soiffards. La couleur de sa peau laisse penser qu'elle est native des caraïbes. Sa longue chevelure rousse contraste avec un regard bleu perçant.

Elle s'avance vers le comptoir et demande au tavernier un verre de vin.

"hé, ma jolie, c'est rare de voir des p'tits lots comm' toi dans l'coin. C'est quoi ton p'tit nom?" se permet de lui lancer un matelot ayant délaissé sa partie de carte un instant.

"Je m'appelle Marie Sauveur, capitaine de la gueuse hurlante. Et si tu tiens a garder tes bourses pleines où du moins intacte, mets toi bien dans le crâne que je ne suis ni ta jolie, ni ton lot".

Marie se retourne et commence à boire son verre, le regard perdu dans le vide. Attendant que son contact la rejoigne en ces lieux.

[HRP]
Bonjour, je serai une capitaine pirate. Si je pouvait avoir accès au forum pirate je promet de ne pas égorger les officiers français dans cette taverne (j'attendrai juste qu'il passe dans la ruelle d'à coté ... ^^).

Sois la bienvenue, Marie.

La pluie n'arrange rien, ni la terrasse où personne ne va, ni l'humeur des marins un peu arrogants en ce moment...

Je vois que tu apprécies ce bon bordeaux.
Il en reste quelques tonneaux depuis le dernier passage d'un 64 français.
Mais il faudra attendre un bon mois avant que de pouvoir en avoir de nouveau.
Je vais te laisser l'accès à votre salle réservée. Elle est encore un peu vide pour le moment, mais nul doute que ça se remplira sous peu. Dans un bon mois peut être...
N'hésites pas à passer le mot. Ici, la discretion est assurée, et c'est une denrée rare de nos jours.
Et...Salue Rackham de ma part.
...

[edit le poulpe] L'accès t'est donné.
...

[hrp]Bienvenue :)[/hrp]

"Tomas regarde pendant un court moment la nouvelle silhouette, fait un signe de bienvenu et se replonge dans ses pensées"

Ave.

Sois la bienvenue, Marie.

Marie comme la mère de notre très saint Seigneur !
C'est un signe.
J'espère que comme elle, ta vie n'est que dévouement au service de notre très (chère (!) église.
Le tronc commun de notre paroisse, sonne le vide en son dedans. Nul doute que le tintement de quelques doublons serait musique bien agréable aux oreilles de notre Seigneur.

Amen.

Marie quitte le comptoir et va s'asseoir à la table du moine non s'en avoir veillé à prendre son verre avec elle.

"Tiens donc, si on m'avait dit que je croiserai un jour un berger dans ce repaire de loups. En effet, les soeurs qui m'ont recueillie m'ont donné le prénom de la plus douce des femmes, ésperant peut être que j'aurai à coeur de suivre son chemin.

Hélas je crois que j'ai beaucoup route encore à faire pour atteindre le paradis. Mais soit avant de rejoindre le ciel je veillerai à me fabriquer un petit paradis dans ces îles".

Marie se lève et s'approche du prêtre, son chemisier entrouvert étant au niveau du regard de ce dernier et chuchotte:

"Et pour ce qui est de mon âme, je dois avouer mon père que j'ai beaucoup pêché. Je serai honorée d'aller un jour à confesse sous votre bienveillance. Mais avant je me dois de fesser quelques navires marchands espagnols. Mais soyez rassuré, je n'oublierai de garder quelques doublons pour votre paroisse".

Marie se rassied et porte son verre à ses lèvres.