** Le capitan Elophylova ferma ses malles, fit le tour de la cambuse, de la sainte barbe, passa l'équipage en revue et alors fit dédoubler les amarres.
Elle attendit les rapports des différents officiers et ordonna enfin ordonner de lâcher les amarres.
La frégate glissait silencieusement dans les eaux noires de la baie de Havana encore endormie. A sa sortie elle fut à son tour cueilli par les premiers rayons du matins illuminant un à un les vaisseaux se joignant lentement à l'armada.
Et Alors que le soleil finissait de passer au dessus de l'horizon, le canon du vaisseau amiral rompit le calme. Un instant le silence parru reprendre ses droits. Mais peu à peu, tel un roulement de tonnerre des milliers de voix poussèrent un hourra. Commença alors une symphonie de craquements de coques, de claquements de gréements et de vagues brassées.
L'Escuadra Real faisait pleine voile vers un horizon menaçant mais ô combien riche de promesses. **