La Taverne de Sma et Cherad |
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Ingo Mc Faydyen
Nombre de messages : 124 Age : 55 Date d'inscription : 16/02/2008
| Sujet: Récit Ven 21 Mar - 17:18 | |
| Ingo Mc Faydyen
Partie 1 : INVERNESS
Ingo Mc Faydyen naquît le 26ème jour du mois de Mars de l'an de grâce 1696 à Inverness en Ecosse. Son père Angus Mc Faydyen était un soldat écossais au service de l'Angleterre. Sa mère, Ann Mc Dermott, l'éleva au chateau familial dans la région d'Inverness alors que son époux fût affecté à Chandernagor en Inde. Loin de Chandernagor, à Inverness, l'oncle d'Ingo, William Mc Faydyen intriguait pour la prise de pouvoir au sein du clan. Chaque composante du clan rivalisait de perfidie envers la branche familiale d'Ingo.
Dans le courant de l'année 1700, les Marathes multiplièrent les attaques contre les possessions anglaise en Inde. C'est durant cette même année, lors d'un nouvel affrontement, que Angus Mc Faydyen trouva la mort. La situation devenait insoutenable en Ecosse, et l'annonce de la mort d'Angus Mc Faydyen n'arrangea en rien les choses. Pire encore, les luttes intestines étaient de plus en plus virulentes à l'encontre de Ann, veuve d'Angus. Jour après jour, la situation empirait. Les défections, les accidents, et les morts suspectes se succèdèrent. C'est dans ce climat hostile que Philipp Hangill, capitaine de la Navy, ramena la dépouille d'Angus Mc Faydyen. Il eu une discution avec la veuve :
- Je vous remercie, Capitaine, d'avoir fait tout ce pénible voyage pour ramener le corps de mon époux. - Madame, votre époux m'a confié un message pour vous et vous seule. - Celà ne peut il pas encore attendre un peu ? Le moment est bien mal choisis en vérité. - Je le sais que trop bien Madame, mais je crains qu'il ne m'est pas possible d'attendre. - Bien dans ce cas remettait moi ce pli, je vous promets de le lire de suite. - J'ai cru bon de ne pas l'écrire Madame, celà me paraissait plus prudent. - Alors dites !! - Votre sécurité ainsi que celle de votre fils Ingo, ne peuvent être assurés désormais et votre époux souhaitait que vous vous mettiez tout deux à l'abri. - Nous mettre à l'abri, mais Monsieur, auprès de qui serions nous en sécurité ? - Malheureusement Madame, votre époux n'a pû finir ces recommandations, c'est tout ce qu'il a eu la force de dire. vous m'en voyez navré. - Ne soyez pas navré Capitaine, vous avez fait votre devoir plus que vous n'auriez dû et je vous en remercie.
Deux jours passèrent et le Capitaine demanda audience auprès de Ann Mc Faydyen.
- Madame, je devrais partir d'ici quelques jours et vous demande de m'écouter. - Bien Capitaine Hangill, que puis je pour vous ? - Madame, celà fait deux jours que j'observes et écoute dans la région, et votre époux semble avoir eu raison de vous conseiller de vous mettre à l'abri ainsi que votre fils. - Monsieur, que les choses soient clairs, je n'ai nullement l'intention de laisser l'héritage de mon fils à ces gens !! - Mais Madame ... - Il suffit Capitaine Hangill !! dit elle sèchement. Mais vous avez raison sur un point, nous ne sommes pas en sécurité, ceci étant je ne partirais pas d'ici. J'aurais toutefois un service à vous demander !! - Lequel Madame ? - Auriez vous la bonté d'emmener mon fils en lieu sûr pour moi ? - Certes ! Mais avez vous un endroit où l'envoyer ? - En France - En France ?? - J'ai un frère, celui-ci est entré dans les ordres et il se trouve en France actuellement. Celà vous pose un problème de faire une promenade en France Capitaine ? - Non Madame, j'ai quelques amis à Plymouth qui pourrait m'y emmener du reste. - Fort bien, venez discutons des détails !
A SUIVRE ! | |
| | | Ingo Mc Faydyen
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| Sujet: Re: Récit Ven 21 Mar - 20:14 | |
| Partie 2 : Le Voyage
Les préparatifs du voyage avait pris trois jours au Capitaine Philipp Hangill, et il était désormais en route pour Plymouth avec le jeune héritier du clan Mc Faydyen. L'enfant était silencieux, la tête haute, il ne laissait rien paraître de ses émotions. Le chateau familial disparu lentement dans le brouillard matinal.
Trois jours plus tôt : Par un petit matin, le Capitaine Hangill fût demandé par la veuve Mc Faydyen. Celui-ci s'y rendît prestement. Ann Mc Faydyen se tenait dans la grande salle du chateau, avec ses intendants à ses côtés. Ils étaient en pleine discution et Philipp ne les dérangea pas. La dame de compagnie, que la veuve avait dépêchée auprès du Capitaine Hangill, ala prévenir sa maîtresse que celui-ci était là. Sur cette remarque, Ann remecia ses intendants, en les priant de faire le nécessaire aussi vite que possible. ceux se courbèrent l'échine en guise d'au revoir.
- Capitaine Hangill, veuillez vous approcher je vous prie ! - Madame, vous m'avez demandée ? - Oui Capitaine, lui répondît Ann Mc Faydyen. Je voulais m'entretenir avec vous au sujet du service que je vous ai demandée ! - Je vous écoute Madame - Bien comme vous le savez déjà, vous devrez vous rendre en France, mais vous ne savez pas encore vraiment où. - Certe ! Je sais que je devrais trouver un prêtre, qui est votre frère. Celà fait peu de chose en réalité ! - Oui, je le sais bien , c'est pourquoi vous êtes ici.
Dans les heures qui suivirent, ils discutèrent de ce qu'avait demandé la veuve à ces intendants. Celà ce résumé, à deux chevaux et une charette, des vivres, des plaids et autres objets indispensables pour le garçon, et une malle de livres pour le frère de Ann Mc Faydyen. De plus, celle-ci avait prévu de faire partir le capitaine et Ingo dans la nuit.
- Vous semblez avoir tout prévue madame ! - Je l'espère Capitaine, je l'espère. - Qui dois je retrouver en France et où ? - Vous devrez vous rendre à St Malo où vous trouverez mon frère, un moine du nom de Iain Mc Dermott. Je lui ai envoyer un messager ce matin même ! - Bien, St Malo donc ! Ca ne devrais pas poser de problème, mes amis à Plymouth ont l'habitude d'y aller discrétement. - C'est parfait alors, je ne voudrais pas qu'on sache où se trouve mon fils jusqu'à ce que les problèmes soient résolus ici. - Je comprends ce que vous voulez dire, mais ça ne sera pas une mince affaire de tout remettre dans l'ordre.
C'est comme ça que la capitaine anglais partis une bonne d'été avec une garçon qui allait faire son premier grand voyage.
Sur le chemin de Plymouth, Ingo ne parla que peu, mais quand il le faisait, c'était immanquablement pour poser une question. Par une nuit fraîche, alors que Philipp avait allumé un feu, il décida d'essayer de faire parler le garçon.
- Eh bien, celà ne semble pas t'émouvoir plus que ça de quitter ta mère ? - Pourquoi me poser cette question Capitaine ? - Peut-être parce que tu ne sembles pas être bouleversé outre mesure ! - Et vous quand êtes vous partis de chez vous ? lui lança l'enfant - Tu ne réponds jamais aux questions ? lui rétorqua Philipp - Jamais quand je n'ai pas envie d'y répondre ! - La politesse voudrait que tu répondes aux questions que l'on te pose et non que tu les éludes ! - Vraiment ? C'est tout à fait intéressant ! - Sauf si bien sûr ta mère ne t'as pas appris la politesse, ce dont je doutes ! - Quelle était la question déjà ?
Le Capitaine Hangill avait réussi à faire parler le garçon, non sans mal mais la conversation dura un bon moment.
- Tu devrais dormir maintenant mon garçon, la nuit est fraîche et sera courte. Nous partirons à la lueur du jour ! - Comme d'habitude, lui lança le garçon !! - Bonne nuit Capitaine ! Comme d'habitude, songea Philipp, un petit sourire aux lèvres.
Quelques jours passèrent, et la charette arriva en vue de Plymouth.
- Voici Plymouth, s'exclama le Capitaine - Que venons nous faire ici Philipp ? - Nous allons prendre un bateau que des amis à moi auront mis à notre disposition ! - Pour où ? - Tu le sauras sur le bateau !
La charette repris son chemin pour le port de Plymouth, et ils arrivèrent sur les quais au soir. Pendant qu'Ingo resta sur la charette, Philipp s'entretint avec ses amis.
- C'est bon, nous partirons demain matin à la première marée, mes amis allaient au même endroit que nous. - Ca tombe bien ! Philipp vous ai-je dit que je n'ai jamais pris le bateau ? - Non, tu ne me l'avais pas dit mais je suis sûr que tu aimeras ! En attendant nous logerons chez mon ami John pour la nuit.
Le lendemain matin, à la première marée, le sloop s'en alla en direction de la France.
- Philipp ? - Oui Ingo, qui y a t'il ? - Vous deviez me dire où nous allons quand nous serons à bord du navire ! Vous avez déjà oublié ? - C'est vrai ! Nous nous rendons à St Malo en France
La traversée fût rapide et sans heurt, ils accostèrent de nuit dans une petite crique calme et retirée. De là, il marchèrent quelques lieues avec des membres de l'équipage pour porter les malles confiées par Ann Mc Faydyen. Ils arrivèrent quelques heures plus tard en vue de St Malo.
A SUIVRE | |
| | | Ingo Mc Faydyen
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| Sujet: Re: Récit Dim 23 Mar - 9:20 | |
| Partie 3 : L'enfance à St Malo
L'arrivée à St Malo se déroula sans heurt en fin de matinée. Comme convenu ils se rendirent sur les quais du port, et allèrent se restaurer à l'auberge du Lion d'Or. C'est dans cette auberge que devait avoir lieu le rendez vous avec le frère Iain. Celui-ci arriva comme prévu en début d'après-midi. Un homme de haute taille et bien bâti s'approcha de la table de nos voyageurs.
- Bonjour nobles voyageurs, leur dit il, je suis le frère Iain, frère de Ann Mc Dermott et oncle de ce jeune garçon. - Soyez le bienvenue, lui répondit Philipp Hangill. - Avez vous fait bon voyage ? Pas de soucis en route ? L'Ecosse n'est pas toute proche. - Nous n'avons rencontré aucun problème, et le voyage fût agréble mais pour le moins fatiguant. - Je me doutes que vous desirez vous reposer. - Nous avons des malles pour vous. Votre soeur me les a confié avant notre départ d'Inverness. - Les frères du monastère sont déjà en train de les charger dans notre charette. Voudrez tu aller les aider Ingo ?
Le jeune garçon lança un regard en direction de Philipp, qui acquiessa de la tête.
- Merci mon fils, lui dit le moine - Je supposes que vous avez une raison de faire charger des malles qui font 10 fois son poids à ce garçon !! - En effet, j'aurais un service un peu particulier à vous demander ! - Un service ? Est ce discret dans un tel endroit ? - je sais que vous avez plus que vous ne le deviez. Et ne vous inquiètez pas pour la discrétion il n'y a pas mieux que cette auberge. - Soit qu'attendez vous de moi ? - Comme je sais que vous retournez à Londres, j'aimerais que vous remettiez cette lettre à un de mes bons amis. Il vous récompensera pour celà, soyez en assuré ! - Je n'ai pas fait tout celà pour l'argent ! - Je le sais et c'est pour celà que vous méritez une récompense ! Puis je compter sur vous Capitaine ? - Puisque je vais à Londres de toute façon, j'emmenerais votre lettre pour votre ami. Le frère Iain remis la lettre ainsi que l'adresse au Capitaine Philipp Hangill, puis se dirigea vers la porte. Philipp lui emboita le pas aussitôt.
- Alors mon cher neveu, nos malles ont elles étaient bien chargés ? - Oui mon oncle, celà à été fait. - Fort bien, répondit le frère Iain en riant ! Nous allons nous mettre en route pour le monastère maintenant. - Mais mon oncle, et le Capitaine Philipp ? - Chacun reprend son chemin désormais, lui répondit il ? - Oui Ingo, je dois retourner à Londres pour connaître ma nouvelle affectation, dit Philipp. - Nous reverrons nous ? - Je ne sais pas Ingo, seul dieu saurait le dire ! N'est ce pas mon frère ? - Vous avez raison Capitaine, seul dieu le sait ! Et bien malin celui qui sait d'avance ce que dieu lui a prévu !! Je vous laisses vous dire au revoir.
Une fois les au revoir fait, chacun partis dans sa direction. La charette des moines en direction du monastère et le Capitaine Philipp Hangill en direction du navire accompagné des marins.
Ingo était un enfant calme mais qui faisait preuve d'indiscipline, et les moines eurent bien du mal avec son éducation. Cependant, ils lui inculquèrent différentes notions pour le moins intéressante pour son avenir : savoir lire et les mathématiques notamment. L'enfance du petit garçon se déroula bien puisqu'il mangé à sa faim, avait un toit, et n'eut jamais à ce plaindre du froid. Il apprit, au contact des moines, à cultiver la terre, le travail du bois et du métal.
- Frère Iain puis je vous poser une question ? - Bien sûr mon fils ! Que puis je pour toi ? - A quoi celà va me servir de savoir cultiver, travailler le bois et les métaux ? Ne suis je pas l'héritier du clan Mc Faydyen ? - Tu es peut-être l'héritier du clan, mais si tu ne sais pas faire les choses, comment comptes tu donner des ordres à tes gens ? - Vous avez sans doute raison, mais pour l'instant ça ne me sert guère ! - Pour l'instant oui, mais tu n'es encore qu'un enfant. Plus tard ça te servira sans aucun doute ! Mais pour ça tu dois encore apprendre, ce que tu as du mal à faire trop souvent. - Dans ce cas je ferais un effort. - Fort bien lui dit le frère Iain. L'enfant continuait à apprendre à lire, écrire, et les mathématiques. Le jeune Ingo devenait habile de ses mains, et était devenu moins dissipé. Les moines étaient fiers du garçon qui fesait des efforts dans tout les domaines. Il devenait plus discipliné et attentif aux enseignements des moines. L'enfance se passa bien, et il était heureux dans une certaine mesure.
A SUIVRE ! | |
| | | Ingo Mc Faydyen
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| Sujet: Re: Récit Dim 23 Mar - 9:22 | |
| Partie 4 : L'étrange missive
Dans les années qui suivirent le départ d'Ingo Mc Faydyen, sa mère Ann tenait toujours tête aux dissidents du clan Mc Faydyen. Mieux encore, elle avait rallier de nouveaux alliés dans le clan et dans toute l'Ecosse. Le clan était prospère sous l'administration de la veuve, et certains voyaient en elles, une femme remarquable et digne, qui oeuvrait pour l'héritage de son fils. Ses ennemis, quand à eux, commencaient à s'inquièter de la situation. La femme d'Angus Mc Faydyen avait bonne réputation et était très respectée. Il devenait dangereux de faire quelque chose contre elle.
Au chateau des Mc Faydyen, Ann avait entreprit une grande rénovation depuis 2 ans déjà, et c'est le 17 Mai de l'an de grâce 1705, alors qu'elle inspectait les travaux fait dans la chapelle, qu'une poutre d'échaffaudage tomba sur elle. Gravement blessée, elle fût emmener dans sa chambre. Un domestique voulut aller chercher un médecin, mais il se heurta à un cheval dans sa précipitation.
- Eh bien ! Où cours tu comme ça pour ne pas voir un cheval ? - Je vais chercher le médecin, un accident a eu lieu en la chapelle Messire ! La maitresse a besoin de soins d'urgence. - Alors prends ce cheval et fait vite !
Ce que cavalier était Philipp Hangyll qui se faisait souvent le messager entre Inverness et Plymouth. Le médecin arriva très vite sur le cheval de Philipp, celui-ci guida alors l'homme de science jusqu'à la chambre. Après quelques minutes d'oscultation, le médecin regarda Philipp d'un air grave. Nul besoin d'en dire d'avantage ! Le Capitaine Philipp Hangill s'absenta un instant pour écrire une lettre, et ensuite appela le domestique qui avait percuté son cheval.
- Tu montes bien à cheval pour un domestique ! - Merci Capitaine - Je vois que as retrouvé un peu de ton calme. Tu vas donc reprendre ce cheval et emmener cette lettre à Plymouth. - Moi messire ? Mais je ne sais même pas où se trouve Plymouth ! - Oh rassures toi, ce cheval connait très bien le chemin ! Evites juste de le faire mourir en route ou tu seras perdu !! - Ais je le temps de prendre quelques affaires ? - Non, tu prends cette bourse et tu pars de suite.
Des jours passèrent, plongeant Ann Mc Faydyen dans une lente agonie.
Pendant cette période, Philipp Hangill qui avait emmené des lettres de France, lui lus ces dernières, donnant ainsi de bonnes nouvelles de son fils. C'est pendant une de ces lectures, que Ann Mc Faydyen rendit son dernier souffle. Une semaine était passé depuis l'accident, et à l'annonce de la mort, William Mc Faydyen fît son apparition. Celui-ci demanda donc au prêtre de préparer l'enterrement, et à un de ses lieutenants de convoquer le conseil de famille.
Après l'enterrement, alors que le conseil du clan se réunissait dans la grande salle de banquet, William dit à Philipp :
- Monsieur, veuillez avoir l'obligence de sortir, tout ceci ne vous concerne pas ! - Bien, je sors puisque vous me le demandez ! - NON, il reste , entendire tout les membres de l'assemblée. - Qui et de quel droit imposer celà ?
L'homme en bure qui avait lancé cette phrase se tenait dans l'encadrement de la grade porte, accompagné du serviteur que Philipp Hangill avait dépêché.
- Moi, Iain Mc Dermott, frère de Ann Mc Faydyen, demande la présence au conseil du clan du Capitaine Philipp Hangill en qualité de témoin ! - Ridicule, s'exclama William Mc Faydyen !
Les membres du conseil se concertèrent pendant la joute verbale des protagonistes.
- C'est d'accord Iain Mc Dermott ! Nous acceptons la présence de ce Capitaine, dit le plus vieux d'entre eux.
La réunion qui s'ensuivît dura de longues heures pendant lesquelles les témoins se succèdaient. Philipp observa tout celà d'un air perplexe. - Mais que cherche à obtenir le frère Iain ? se demanda t'il
L'ainé du conseil pris la parole :
- Bien nous avons entendus tout les témoins et allons nous retirer pour que le conseil puisse se concerter.
Sur ces paroles, ils se levèrent et partirent en direction de la salle d'audience que deux soldats gardés . Les minutes passèrent, et le silence régnait à nouveau.
La porte se rouvrit, et les membres du conseil réapparurent. Se positionnant tous autour du plus agés d'entre eux. Celui-ci prit la parole :
- Après délibération, nous conseil du clan Mc Faydyen avons décidé ce qui suit comme décision ferme et définitive. Celle-ci ne souffrira d'aucune contestation, ni appel de quelque ordre que ce soit ! L'héritage du clan Mc Faydyen est transmis en ce jour, au dénommé Ingo Mc Faydyen, fils de Angus Mc Faydyen et Ann Mc Dermott. Ceci prend effet immédiatement. - Comment, lança William Mc Faydyen, comment osez vous confier la destinée du clan à un enfant de 9 ans ? - Silence William Mc Faydyen, lui lança le vieux conseiller - Vous n'en avez pas le droit, selon les propres lois écossaise ! répondit William - Sauf en cas de suspicion au sujet de la mort du dernier reprèsentant légal de la branche du clan. - M'accuseriez vous de meurtre ? C'est un scandale ! - Nous n'accusons personne, mais il est évident que cette poutre n'est pas tombé toute seule !! rétorque le conseiller. - Et quel rapport entre cette poutre et le bien du clan ? dit William - Oh il est très simple ! Nous avons décidés que jusqu'à l'âge de 21 ans du jeune héritier, la gestion des terres lui appartenant, une tiers personne étrangère au clan s'occuperait des dites terres et bien en son nom. - Ridicule ! s'exclama William. Et de qui s'agit il ? - Son nom ne sera connu que de nous, mais sachez qu'il s'agit d'un riche marchand de Londres. - Un anglais, rien que ça et comment l'avez vous trouvé celui-là ? - Celà ne vous regarde pas, en attendant c'est de lui que viendront les directives que les intendants et les gens de cette demeure devront appliquer.
William Mc Faydyen et ses partisans partirent furieux de cette assemblée. Philipp Hangill regarda en direction du frère Iain Mc Dermott, qui avait un air satisfait. Il s'approcha de l'homme d'église et lui dit :
- C'était donc ça cette étrange missive que vous m'aviez confié pour un ami de Londres il ya de celà 3 ans ? - Une missive ? Je ne me souviens pas mon fils ! En êtes vous certain ? lui rétorqua le moine souriant. - Peut-être me suis-je trompé ! qui peut savoir ? - Dans le bien de tous, n'oubliez pas de perdre la mémoire, à défaut de perdre votre perspicacité, lui conseille Iain - Un bon conseil assurément.
La fin d'après-midi finit par des discussions entre les partisans de l'héritier Ingo Mc Faydyen, Iain Mc Dermott et les membres du conseil.
A SUIVRE ! | |
| | | Ingo Mc Faydyen
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| Sujet: Re: Récit Mar 25 Mar - 10:12 | |
| Partie 5 : La partie d'échec
Peu de temps après la réunion du clan, le frère Iain et Philipp Hangill repartirent d'Inverness. Le temps était agréable pour voyager à cheval.
- Je suis assez surpris, dit Philipp - De quoi ? - Que vous montiez à cheval alors que les autres frères qui vous accompagnent sont dans la charette ! - Hahaha, c'est sûr que ça me serait plus confortable, mais ça m'empêcherais de discuter avec vous.
Les journées passèrent donc à discuter à dos de cheval sur des sujets aussi divers que variés.
- Vous semblez peu enclain à la parole aujourd'hui mon fils ! - Excusez moi ! J'ai laissé mon esprit vagabonder. - J'ose espèrer qu'il a un bon cheval, lança Iain Mc Dermott dans un éclat de dire. A quoi songez vous ? S'il n'est pas trop indiscret de vous le demander ! - Puis-je être franc ? - Bien sûr mon fils ! - Vous êtes un homme de foi étrange - Qu'es je donc de si étrange ? - Hé bien, pour commencer, vous avez plus la stature d'un soldat que d'un moine grasouillet ... - Flatteur ! - Ensuite, vous montez à cheval comme un soldat et pas comme un homme d'église. - On est passé du moine grasouillet à l'homme d'église, il y a du mieux. Et ensuite ? - Vous semblez avoir beaucoup de relation pour un homme d'église, bien plus que je n'en ai moi même. - Et celà vous perturbe à ce point ? - Disons que je me poses quelques questions - Comme quoi par exemple ? - Comment un moine, fusse t'il de famille noble écossaise peut avoir autant d'influence ? - Qui vous dit que j'ai de l'influence sur qui que ce soit ? - Peut-être le fait qu'un enfant de neuf ans se retrouve héritier du clan alors que ça ne fait pas partie des us et coutumes d'Ecosse - Hmmmmmmm ......
Philipp Hangill n'eut que cette réponse. Le silence se fît, et seul les bruits de la nature environnante se fesait entendre. Alors que le convoi traversait une épaisse fôret, Philipp se risqua à une question.
- Croyez vous vraiment que William Mc Faydyen en restera là ? - Celà m'étonnerait beaucoup, lui répondit le frère Iain.
Le moine chevaucha à l'avant du convoi tout le restant de la journée. Arrivé à proximité d'une rivière, le moine trouva que c'était un bon endroit pour passer la nuit. Tout le monde mis pied à terre, et s'activa pour monter le campement. Les chevaux furent soignés et nourris, le feu allumé et les panses bien remplies. Philipp Hangill rejoignit le frère Iain près de la rivière.
- Je vous prie de m'excuser de mon indélicatesse à votre égard. - Vous n'avez pas à vous excuser, je n'es pas été très cordial ses derniers jours. - N'en parlons plus, toute cette histoire ne me regarde pas après tout ! - Vous êtes un homme perspicace Capitaine Hangill, trop sans doute. - Merci du compliment. - Il fût un temps où j'ai été soldat moi aussi, dans l'infanterie écossaise pas dans la marine. - Que c'est il passé ? - Peu importe, c'est du passé maintenant ! Mais vous avez raison sur un point. - Lequel ? - William Mc Faydyen fera tout ce qu'il pourra pour récupérer l'héritage ! - Et que compter vous faire ? Et pourquoi ce marchand anglais ? - Connor ? Oh lui rien c'est un homme de paille en quelque sorte ! - Alors là je ne comprends plus très bien. Ce n'est pas lui qui gérera l'héritage d'Ingo ? - Mon ami est très bien placé à Londres, et surtout ce serait une folie de s'ne prendre à lui ... - Je vois ! Il vous sert de protection en quelque sorte - On peut dire ça comme ça oui ! Ingo a 9 ans et ne pourra pas hériter avant ses 21 ans ce qui fait 12 ans à survivre. Pour l'instant, il est à l'abri et personne ne sait où ?
Philipp hangill paraissait perplexe ce dont le moine s'aperçut
- Perplexe ? - Oui, comment protéger un enfant, même en France, de William Mc Faydyen ? - J'ai fait rajouter une close dans la décision du conseil ! - Laquelle ? - En cas de mort d'Ingo Mc Faydyen, son héritage serait transmis au clan Mc Dermott. Ce que le clan Mc Faydyen ne saurait accepter. Voyez vous, le mariage de ma soeur et de Angus était un mariage de convenence pour apaiser les tensions récurrentes des deux familles et celà à très bien fonctionné du reste. - Sauf que ? - Sauf que tout est remis en question désormais. - Et seul Ingo fait le lien entre les deux, cruel destin pour un enfant. - J'en suis bien conscient, mais il n'est pas le seul lien ! - Qui d'autre ? - Ca, je ne puis vous le révéler. - Drôle de partie d'échec ! N'êtes vous pas trop loin d'Inverness pour gérer tout ça ? - Qui vous dit que je suis seul ? Mais vous avez raison, c'est une curieuse partie d'échec.
Les deux hommes discutèrent encore un peu tout en longeant la rivière.
- Il se fait tard nous devrions aller nous coucher, dit Philipp - Oui sans doute. Puis je me permettre un conseil ? - Bien sûr. - Vous devriez prendre vos distances avec cette histoire de famille ! William ne vous apprécie guère, et risque fort de s'en prendre à vous. - Je repars pour l'Inde prochainement de toute façon, il aura du mal à me toucher là-bas ! - Tant mieux c'est aussi bien comme ça ! Ca sera toujours un plaisir de discuter avec vous.
Les jours suivants, le convoi continua sa route pour Plymouth. Le capitaine Philipp Hangill réarma son navire en vue du départ, et le frère Iain Mc Dermott retourna en France.
A SUIVRE ! | |
| | | Ingo Mc Faydyen
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| Sujet: Re: Récit Mer 26 Mar - 16:22 | |
| Partie 6 : La Mascotte
5 années passèrent depuis le retour du frère Iain d'Inverness. Les enseignements des moines et l'apprentissage de différentes spécialités artisanales avait jalonné l'enfance du jeune Ingo. La vie au monastère était rythmée par les saisons et le temps, il ne mangait pas souvent de viandes mais il était heureux de partager l'ordinaire des moines. Un jour qu'il se promenait dans les bois, le jeune garçon, qui était désormais un adoslescent, tomba sur une vieille bâtisse. Celle-ci était de toute évidence à l'abandon, et il décida de la visiter. La vieille bâtisse se trouvée entre le monastère et St Malo. La demeure n'était pas en très bon état, mais était en retrait des chemins fréquentés et possédait son propre puit. Les murs étaient fait de torchis qu'il fallait refaire en partie, mais rien de très long ni très dur. Le toit fait de chaume semblait n'avoir aucune fuite, ce qui était une bonne chose puisque la maison n'était pas humide. Bien sûr il fallait refaire la porte, le panneau supérieur était tenu par le panneau inférieur qui lui-même tenait grâce au sol. Une journée de travail suffirait à en refaire une neuve. L'intérieur n'était pas bien grand. Une fois la porte franchit, on arrivait dans le cuisine qui comporter un fourneau. Ensuite, il y avait deux chambres. Le fourneau avait besoin de quelques réparations mais il pourrait être remis en état assez vite. Le sol était fait de terre. Il faudrait des meubles pour l'aménager, car il n'y avait rien que de vieux tonneaux. Les idées fourmillaient dans la tête d'Ingo, qui ne s'aperçu pas qu'un homme se tenait dans l'entre-baîllement de la porte. L'adoslescent sursauta en voyant cette homme.
- Vous m'avez fait peur, dit il à l'homme - Je vois ça ! Mais que fais tu donc ici jeune garçon ? - Je visitais cette bâtisse ! Elle est à vous ? - A moi ? Pour rien au monde je ne voudrais vivre ici ! - Pourquoi ? Elle est isolée et calme - Trop calme pour moi, on entend même pas la mer d'ici. Juste quelques oiseaux et le vent dans les branches des arbres. - Vous êtes marin ? - Marin, non mieux que ça je suis Capitaine de mon propre navire. - Alors que faites vous par ici ? Vous vous êtes perdu ? - Non, je suis venu chercher de quoi faire une petite réparation. Les charpentiers du coin sont des voleurs, il demande une fortune pour une toute petite réparation. - Je peux peut-être vous aider ! - Toi ? Qui connais tu en réparation de navire ? - Rien ! Mais moi je sais travailler le bois et pas vous !! - HAHAHAHAHA, tu as de la répartie en tout cas ! grogna le Capitaine. Bien dans ce cas, vient avec moi, tu pourras voir si tu peux réparer mon navire.
Ils partirent donc tout deux vers le port de St Malo. En chemin, le vieux Capitaine et Ingo discutèrent pour passer le temps.
- Alors gamin dit moi comment t'appeles tu ? - Ingo et vous ? - Ingo, tu n'as pas de nom de famille ? - Si, mais mon oncle ne veut pas que je le dises à n'importe qui ! - Tiens donc et pourquoi ça ? - Je ne sais pas vraiment. Il dit que c'est pour ma sécurité ! - Alors tu dois te trouver un nom fictif, et si ton oncle te le dit c'est que ça doit être important. - Sans doute mais trouver un nom, pffffff pas facile ! Et vous comment vous appelez vous ? - Moi ! Et bien je suis le Capitaine. - Vous cachez votre nom ? - Comme tu devrais le faire, mon gars ! - Et vous avez un prénom peut-être ? - Oui, le Capitaine, dit le vieil homme dans un éclat de rire !
Ils finirent par arriver sur les quais du port, et montèrent à bord du navire. La réparation n'était pas bien dur mais nécessité du temps et de l'aide, ce que les marins du vieux capitaine apportèrent.
- Et voilà, capitaine c'est réparé grâce à vos hommes qui m'ont bien aidé. - Merci moussaillon, tu es un bon gars et habiles de tes mains avec ça.
Le capitaine inspectait la réparation avec une grande attention.
- Cette idiot de charpentier n'aurait pas fait mieux ! - Si ça vous convient c'est tant mieux. - C'est de l'excellent travail, tu seras notre mascotte pour le prochain voyage que nous ferons. - Votre mascotte ! C'est un grand honneur, dit Ingo de manière saccastique. - Ouep, c'est un honneur que nous te fesons ! D'ailleurs à partir d'aujourd'hui tu seras appelé Ingo La Mascotte par tout les hommes de ce navire et par moi même. Ca te fera un nom comme ça !! Allez allons boire un coup à la taverne.
Le capitaine, les marins, et Ingo allèrent donc se désaltérer. Ils y restèrent quelques heures, et Ingo dû partir pour le monsatère avant la tombée de la nuit.
- Eh mon gars La Mascotte !! - Oui capitaine ? - Fais attention à toi, et écoute ton oncle, il m'a l'air d'un homme sencé ! - Je serais prudent rassurez vous ! - Merci pour ta réparation Ingo La Mascotte. - De rien, au plaisir de vous revoir tous bientôt. Bonne soirée ! - Bonne soirée La Mascotte, crièrent ils tous en choeur.
Après le diner, Ingo resta un peu dans les jardins du monastère. Le frère Iain l'y rejoignit.
- Quelque chose te tracasses mon garçon, dit le frère - Mon oncle, puis-je vous poser une question ? - Bien sûr, qui y a t'il ? - Vous me dites toujours de ne pas dévoiler mon nom ! Est ce qu'il y a une raison particulière ? - Je t'ai déjà dit que c'était pour ta sécurité Ingo - oui ça je sais, ce que je ne sais pas c'est le pourquoi de cette prudence. - Et bien peut-être que c'est parce que tu es l'héritier des Mc Faydyen et que si il venait à t'arriver quelque chose, celà ferais de gros changement à Inverness, ce qui ne serait pas bon.
L'oncle d'Ingo commença à lui raconter toute l'histoire de sa famille, et le pourquoi du mariage entre ses parents. Mais aussi qui était son oncle William Mc Faydyen. Les choses paraissaient plus simple pour Ingo maintenant.
- Il y a un autre sujet dont j'aimerais vous parler ! - Lequel ? - En allant à St Malo ce matin, je me suis un peu écarté du chemin habituel et j'ai trouvé une vieille bâtisse à l'abandon. - Où est-elle cette bâtisse ? - En retrait de la route principale, il y a un embranchement en forme de fourche fait de petits sentiers. Un des sentiers mène à une petite cascade. - Ah oui je me souviens de ces sentiers, mais cette maison est abandonné depuis de nombreuses années. - Je sais mais elle est encore en assez bon état. J'aimerais faire les réparations, si vous n'y voyez pas d'inconvénient ! - Eh bien, il faudrait que je me renseignes pour savoir à qui appartient ce lopin de terre, mais avant de te donner mon aval, je vais réfléchir à ton souhait. - Merci d'être là pour moi en tout cas. - Je suis ton oncle, c'est mon devoir. Mais dit moi, que comptes tu faire de cette bâtisse une fois restaurée ? - En fait, je me disais que je pourrais y vivre un jour, et comme l'endroit me plaît ..... - Bien bien, n'en dit pas plus. Je te promets de te donner une réponse rapide. Pas de mauvaise rencontre au moins ? - Non, pourquoi me demandais ça ? - Peut-être à cause de ta première question. - Oui, évidemment j'aurais dû entrer plus en détail.
Ingo raconta sa rencontre avec se drôle de capitaine, ainsi que la réparation faite pour celui-ci. Le moment cordial passé dans la taverne.
- Eh bien, il va me falloir que j'ailles tirer les oreilles de ce vieux grincheux ! - Vous le connaissez, car à moi il ne m'a pas dit comment il s'appelait ! - Le capitaine, tout le monde l'appele comme ça, et d'aussi loin que remonte ma mémoire je ne me souviens pas avoir entendu ne serait-ce que son prénom. - Ca m'a l'air quelqu'un de confiance en tout cas. - Oui, je ne suis pas inquiet en ce qui le concerne, mais promets moi d'être plus prudent ! - Pour ça oui, mon oncle ! D'ailleurs il m'a baptiser " La Mascotte ", je crois que je vais utiliser ce nom ! - C'est une bonne idée. En attendant de te donner ma réponse, je vais quand même lui tirer les oreilles à celui-là, juste parce qu'il t'a emmené dans une taverne. - Mais mon oncle ...... - Ingo, ne gâche pas mon bon plaisir ! dit le moine en riant !
Une semaine passa avant que Ingo et son oncle ne se reparle.
- Ingo, viens mon neveu, j'ai à te parler ! - Mon oncle, que puis je pour vous ? - Rien pour le moment sauf de continuer à bien travailler. Je vais m'absenter durant une semaine. - Quand partez vous ? - Sous peu ! Je voulais te dire que je m'étais renseigné sur la bâtisse, et que tu auras ma réponse à mon retour. - Fort bien, rien ne presse de toute façon. - Tu as fait preuve de patience, et il est normal de te prévenir que tu auras ma réponse après mon voyage. - J'attendrais donc.
Ingo se demandait souvent où son oncle partait tout les mois et ce pendant une semaine voir un peu plus. Mais l'adolescent ne voulait pas poser la question, de toute façon son oncle finirait bien par lui dire. Il continua sa journée à aider au monastère, et les jours qui suivirent également.
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